samedi 22 août 2015

La question du jour (Flickr)

Est-ce que l'embed depuis Flickr va fonctionner correctement?

Entre Morges et Etoy

Si ça marche, des photos de ces endroits vont s'afficher (entre autres):

dimanche 16 août 2015

Découvertes musicales: Virus, Yukon Blonde, Public Service Broadcasting, Ricardo González

Après les derniers mois passés à écouter en long et en large - pas en boucle, mais presque - les deux magnifiques albums studio des Awolnation (Sail, Not your fault, All I need, Knights of shame, I am, Hollow moon, Woman Woman, ...), mes oreilles demandaient des nouvelles vibrations et le temps était donc venu de découvrir autre chose.

Pour ne pas puiser toujours auprès de NPR, j'ai décidé de profiter de mon statut de contribuable Billag et de faire un tour sur les radios plus proches d'ici. C'est ainsi que je suis tombée sur une belle trouvaille que je qualifierai de petit bijou, la chaine pop SRF Virus, avec une programmation moderne et de qualité.

Et voici le butin de plusieurs jours d'écoute: 2 groupes et un chanteur très agréables, qui méritent d'être suivis de près dans le futur.

1. Yukon Blonde (groupe canadien, formé en 2005 - mieux vaut les découvrir 10 ans après que jamais!). Indie rock, très indie et très rock aussi.


2.  Public Service Broadcasting (groupe britannique fondé en 2009). Electronique expérimental, ils créent la musique et l'agrémentent avec extraits audio et vidéos d'époque. Super intéressant.



3. Ricardo González (chanteur étasunien-mexicain et belge d'adoption). Indie pop, très jolie voix.


dimanche 17 mai 2015

A Litany for Survival + Paint a smile on me

Un magnifique poème pour la journée IDAHOT, mais pas seulement.

[Audre Lorde, A Litany for Survival. The Black Unicorn: Poems, 1978].

For those of us who live at the shoreline
standing upon the constant edges of decision
crucial and alone
for those of us who cannot indulge
the passing dreams of choice
who love in doorways coming and going
in the hours between dawns
looking inward and outward
at once before and after
seeking a now that can breed
futures
like bread in our children's mouths
so their dreams will not reflect
the death of ours:

For those of us
who were imprinted with fear
like a faint line in the center of our foreheads
learning to be afraid with our mother's milk
for by this weapon
this illusion of some safety to be found
the heavy-footed hoped to silence us
For all of us
this instant and this triumph
We were never meant to survive.

And when the sun rises we are afraid
it might not remain
when the sun sets we are afraid
it might not rise in the morning
when our stomachs are full we are afraid
of indigestion
when our stomachs are empty we are afraid
we may never eat again
when we are loved we are afraid
love will vanish
when we are alone we are afraid
love will never return
and when we speak we are afraid
our words will not be heard
nor welcomed
but when we are silent
we are still afraid
So it is better to speak
remembering
we were never meant to survive.



Et ça c'est pour se remettre après un tel lyrisme tragique.

[Black Yaya, Paint a smile on me, EP, 2013]. 

Un texte subtil, naïf et quotidien, mis en musique avec un style pop-folk que j'apprécie beaucoup chez Black Yaya (David-Yvar Yaya Herman Dune) déjà depuis les albums signés Herman Dune. Vidéo drôle et bien tournée, mais au final inquiétant!

vendredi 8 mai 2015

Carmilla

Roman court de Sheridan Le Fanu, publié par Actes Sud et aussi disponible gratuitement en ligne ici parmi les ebooks de la Bibliothèque électronique du Québec.


En 1872, longtemps avant l'apparition de Dracula (1897), Carmilla raconte l'histoire de la passion entre la vampire Carmilla et la jeune femme qu'elle choisit comme victime, Laura. Bien évidemment, cela sera de courte durée et, morale victorienne obligeant, le final ne sera pas très enjoué. 

Deux éléments frappent le lecteur.

  1. Certes, toute la narration reste dans le domaine du romantique et n'est jamais très explicite... mais pour le 19ème siècle l'amour saphique est déjà une thématique surprenante en soi!
  2. Les psychologies des protagonistes, quelque peu approximatives de premier abord, apparaissent plus profondes au fur et à mesure que le déroulement des événements se révèle au lecteur. Carmilla est un personnage ambivalent, à la fois touchante et répugnante, et cette ambivalence est présente tout au long du récit. Tout bien réfléchi, c'est la force de ses sentiments qui la mène à sa perte, une force si puissante que même la "victime", objet (et sujet) du désir, Laura, semble en rester subjuguée jusqu'après la disparition de Carmilla (comme le souligne d'ailleurs très bien Gaïd Girard dans sa lecture en annexe à la version publiée par Actes Sud).
C'est un joli conte, qui se lit vite (3 heures tout au plus) et qui présente une histoire de vampires qu'on peut trouver plaisante même sans être fan de Twilight ou autres séries dans le genre. 
En somme, un bon petit bouquin dont la lecture ne fait pas de mal... ni de bien non plus, si ce n'est intriguer un petit peu le lecteur en le faisant voyager dans un ancien chateau en compagnie de deux jeunes demoiselles au coeur tendre et plus ou moins fragile.

mardi 28 avril 2015

The Duke of Burgundy

On ne parle pas de ce papillon mais de ce film.

Histoire un peu bizarre (probablement, d'autant plus si on n'est pas très proches des sensibilités qui y sont dépeintes), qui a cependant le mérite d'offrir une vision touchante de l'univers BDSM et de faire réfléchir à l'amour en général.

Le jeu des actrices est juste superbe, avec une inquiétante Chiara D'Anna et une belle et émouvante Sidse Babett Knudsen. De plus, magnifiques couleurs et photographie exceptionnelle.

Bref, ça vaut la peine de le voir!


mercredi 22 avril 2015

Status non gratus su Facebook

(Messaggio originale pubblicato su Facebook)
Ogni tanto qualche amico di Facebook (che si riconoscerà) commenta gli status di un giornalaccio intitolato "La Croce" e di un politicante di nome Adinolfi, e così le attualità provenienti da questi account appaiono sul mio schermo. Ho provato diverse volte a nasconderle, dicendo a Facebook che "non mi interessa vedere gli status di "La Croce" o "M. Adinolfi", ma non c'è niente da fare, ogni tanto riappaiono.
Se fossero dei testi banali, che so, sulla maniera migliore di piantare i tulipani o sul modo più adeguato per fare il bagno ai chihuahua, lascerei perdere. Ciò che mi spinge a scrivere qualcosa al loro proposito è che si tratta di testi falsi, ipocriti, violenti, offensivi, irrispettosi, discriminatori e pure in malafede (quasi sempre, tutte le cose insieme) che secondo me non dovrebbero trovare un posto né su Facebook, né sulla carta stampata e nemmeno dietro le porte dei cessi delle stazioni.
Visto che, però, i loro autori (Adinolfi ed accoliti) e i loro seguaci (soprattutto sentinelle in salsa italica) li propinano come oro colato, le persone intelligenti come gli amici di cui ho parlato prima si indignano (a ragione), si sentono offesi (lì ancora, a ragione), si infuriano (comprensibilmente) e, zac, reagiscono, postando dei commenti che poi appaiono anche qua sul mio schermo...
Ora, qua sta, secondo me, l'errore.
Infatti, andando a cercare un po' di informazioni, non è difficile scoprire che la tiratura di "La Croce" è di 24.752 copie.... cioè meno della metà del "famosissimo" quotidiano "Dolomiten" e persino meno della Libertà (Piacenza) o de L'Adige. M. Adinolfi, poi, quando si candidò alle primarie del PD nel 2007, prese la bellezza di 5.906 voti, cioè quelli di sua mamma, sua sorella, sua zia, il vicino di pianerottolo e quattro altri gatti messi insieme.
Mi domando quindi: al posto di perdere tempo con gentaglia del genere, che non solo ha i paraocchi ma in più nei suoi articoli dimostra una malafede senza pari, non sarebbe meglio ignorarli e lasciarli cuocere a fuoco lento nel loro brodo malsano e nella loro cattiveria?
Mentre l'indifferenza - soprattutto mediatica - condanna all'anonimato e, in fine, alla morte simbolica, la polemica attorno ai loro scritti non fa che mandargli il messaggio che il loro pensiero vale qualcosa, ivi compreso che vale la pena di investire tempo ed energie in un dibattito che, vista la natura degli interlocutori, non può che rivelarsi sterile.

dimanche 4 janvier 2015